Audit énergétique obligatoire : quelles différences entre tertiaire et industriel ?

Nov 6, 2025

L’audit énergétique est obligatoire pour les entreprises tertiaires et industrielles. Mais quelles sont les différences entre les deux secteurs ? Découvrez l’analyse et l’approche Yield’Up.

Un même objectif, deux réalités différentes

Face à la flambée des prix de l’énergie et aux réglementations françaises, l’audit énergétique obligatoire est devenu un passage incontournable. Que ce soit dans le tertiaire (bureaux, commerces, hôtellerie, santé) ou dans l’industriel (usines, entrepôts, production), l’objectif est le même : réduire les consommations, optimiser les coûts et se mettre en conformité avec le décret tertiaire et le décret BACS.

Pourtant, les réalités et les enjeux diffèrent fortement d’un secteur à l’autre. Comprendre ces différences est essentiel pour mettre en place une démarche efficace.

audit energetique tertiaire

Audit énergétique tertiaire : la priorité à la consommation des bâtiments

Le secteur tertiaire regroupe les bureaux, commerces, hôtels, établissements de santé, administrations. Ici, les consommations énergétiques proviennent principalement du fonctionnement du bâtiment.

 

Postes énergivores majeurs dans le tertiaire :

  • Chauffage et climatisation (CVC) : jusqu’à 60 % des dépenses.
  • Éclairage : zones communes, open space, parkings.
  • Équipements informatiques et bureautiques.
  • Ventilation et qualité d’air intérieur.

 

L’audit énergétique tertiaire se concentre donc sur :

  • L’optimisation du chauffage et de la climatisation.
  • La modernisation de l’éclairage (LED + capteurs).
  • L’installation d’une GTB pour automatiser les équipements.
  • La mise en conformité avec le décret tertiaire (-40 % d’ici 2030).
    audit énergétique tertiaire

    Audit énergétique industriel : la priorité aux process et à la production

    Dans l’industrie, les consommations ne viennent pas seulement des bâtiments mais aussi et surtout des process de production.

    Postes énergivores majeurs dans l’industriel :

    • Machines de production (moteurs, fours, compresseurs).
    • Air comprimé et hydraulique.
    • Refroidissement industriel et chambres froides.
    • Chauffage et ventilation des ateliers.

     

    L’audit énergétique industriel doit donc analyser :

    • Les rendements des machines et moteurs électriques.
    • Les fuites d’air comprimé ou pertes hydrauliques.
    • L’optimisation des cycles de production pour lisser la consommation.
    • La récupération de chaleur pour la réutiliser dans d’autres process.

    Différences clés entre audit tertiaire et audit industriel

    Bien que complémentaires, les deux approches présentent des différences majeures :

    • Focus : dans le tertiaire, priorité au confort et à l’efficacité du bâtiment. Dans l’industriel, priorité à la performance des process.
    • Méthodologie : l’audit tertiaire repose sur la mesure des consommations du bâtiment. L’audit industriel inclut une analyse détaillée des équipements de production.
    • Objectifs : dans le tertiaire, l’audit vise la réduction des charges et la conformité réglementaire. Dans l’industriel, il vise aussi la compétitivité et la productivité.

    En résumé : l’un optimise le confort et l’usage, l’autre optimise la production et la rentabilité.

    Audit énergétique, décret BACS et décret tertiaire : quelles obligations ?

    • Décret tertiaire : impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² une réduction de consommation de -40 % en 2030, -50 % en 2040 et -60 % en 2050.
    • Décret BACS 2027 : impose une GTB obligatoire dans tous les bâtiments tertiaires et industriels de plus de 290 kW.
    • Audit énergétique obligatoire : pour les grandes entreprises, tous les 4 ans, mais aussi de plus en plus encouragé pour les PME afin d’accéder aux aides type CEE.

    Quelle que soit l’activité, l’audit est donc la porte d’entrée vers la conformité et les économies d’énergie.

    Yield’Up : un expert des audits tertiaires et industriels

    Chez Yield’Up, nous avons développé une approche différenciante :

    • Utilisation de notre outil breveté EMA (Energy Monitoring Automation) pour mesurer précisément les consommations.
    • Des méthodologies adaptées :
      • Dans le tertiaire : confort, automatisation via GTB Loxone, mise en conformité décret tertiaire.
      • Dans l’industriel : process, maintenance prédictive, domotique industrielle.
    • Des solutions concrètes et rentables, toujours accompagnées d’un plan d’action hiérarchisé et chiffré.
    • La possibilité de financement sur-mesure, même sans aides CEE, pour rendre l’audit et ses suites accessibles à toutes les entreprises.

     

    Conclusion : deux audits, une même finalité

    Que vous soyez dans le tertiaire ou dans l’industriel, l’audit énergétique obligatoire n’est pas qu’une contrainte. Bien mené, il devient un levier stratégique pour réduire vos factures, anticiper les obligations réglementaires et renforcer votre compétitivité.

    Avec Yield’Up, vous bénéficiez d’une expertise unique capable d’adapter l’audit énergétique à votre secteur, tout en garantissant des économies immédiates et une mise en conformité durable.

    Contactez-nous dès aujourd’hui pour réaliser votre audit énergétique et transformer vos consommations en avantage compétitif.

    Des questions sur l’Audit énergétique tertiaire vs industriel

    Quel est le prix d’un audit énergétique tertiaire ?

    M
    L

    À partir de 500 € pour les petites structures, jusqu’à 3 500 € et plus pour de grands bâtiments.

    Et pour un audit énergétique industriel ?

    M
    L

    En moyenne entre 2 000 € et 5 000 €, selon la taille du site et la complexité des process à analyser.

    Quelle est la différence principale entre audit tertiaire et industriel ?

    M
    L

    Le tertiaire vise la performance du bâtiment (CVC, éclairage, confort), l’industriel vise la performance des process de production.

    Est-ce que l’audit énergétique est obligatoire pour les entreprises ?

    M
    L

    Oui, pour les grandes entreprises tous les 4 ans. Mais il est aussi encouragé pour les PME afin de se préparer au décret BACS et au décret tertiaire.

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